
Les assureurs du secteur de l’immobilier ont depuis longtemps traité et répondu aux risques liés à l’immobilier de façon très méthodique, les dégâts produits par le feu étant la première source des sinistres. L’assurance contre le dommage matériel était plus simple et plus prévisible.
Mais ces dernières années, tout a changé depuis que l’eau a supplanté le feu au rang de la première source des sinistres, ce qui complique la tâche des assureurs qui rédigent les polices visant à atténuer efficacement ce risque.
C’est la nature liquide de l’eau qui rend l’assurance contre les dégâts des eaux particulièrement difficile lorsque les propriétés comportent plusieurs étages. Ce qui commence comme le bris d'une conduite d’eau au cinquième étage peut vite devenir un sinistre considérable au quatrième, au troisième, au second et au rez-de-chaussée. L’eau trouve toujours un moyen d’atteindre son point le plus bas et laisse d’importants dégâts dans son sillon.
Or, les conséquences des dégâts des eaux, si l’on ne s'en occupe pas à temps, sont nombreuses. Une fois que l’eau commence à s'infiltrer dans une cloison sèche ou dans d'autres matériaux absorbants, on voit rapidement l’apparition de dégâts causés par la moisissure. Ces conséquences peuvent affecter la santé respiratoire des occupants de l’immeuble.
Quels facteurs rendent les dégâts des eaux si complexes?
Dans leur étude des types de biens qu’ils souhaitent assurer, les assureurs évaluent le coût potentiel des sinistres, et les portefeuilles immobiliers de 2021 n'ont pas été ciblés. Ces expositions associées à un marché actuellement difficile exacerbent le problème. Durant les cycles de marché difficile, les assureurs deviennent hyper-conservateurs à l’égard des catégories d’activité qu’ils souhaitent entretenir : les taux augmentent, la franchise augmente et la capacité des assureurs diminue.
Les biens plus anciens – les immeubles de plus de 30 ans – ne sont plus vus comme des risques intéressants pour les assureurs. En dépit de la diligence de nombreux propriétaires en matière de maintenance et d’entretien des propriétés qui composent leur portefeuille, les assureurs sont réticents à fournir leurs termes. Les propriétaires des immeubles construits après 1991 seront maintes fois tenus d’améliorer entièrement leur toiture, leur plomberie et leurs systèmes CVC et électriques.
L'infrastructure citadine et urbaine vieillissante, associée au changement climatique, a créé une situation dangereuse. Les événements de pluie torrentielle de plus en plus dangereux ont rapidement fait déborder les systèmes de drainage des égouts pluviaux. Par conséquent l’eau peut inonder rapidement les propriétés ou être déversée dans les propriétés, à travers leurs propres systèmes d’égouts.
Les propriétés occupées par leurs propriétaire sont préférées à celles occupées par des locataires, car le risque moral entre alors en jeu. Généralement, les propriétaires apprécient et estiment leurs biens, ce qui se traduit par un entretien soigneux de leurs propriétés. Il se peut que les locataires n'entretiennent pas la propriété avec la même norme de diligence que le propriétaire des lieux.
NFP et l’assurance contre les dégâts des eaux
NFP collabore avec des experts en gestion du risque et travaille avec vous pour identifier les expositions potentielles et vous fournir des solutions pour atténuer votre exposition au sinistre. Le fait de posséder une bonne stratégie de prévention des sinistres peut rendre votre portefeuille immobilier intéressant aux yeux de notre sélection de partenaires assureurs.Envoyez un courriel à Glenda Johnston ou appelez 647.880.3764.