La pandémie de COVID-19 continue d’évoluer, tout comme le secteur de l’assurance voyage.
Deux problèmes clés se posent actuellement pendant la deuxième vague de la pandémie alors que les personnes et les compagnies aériennes s’efforcent constamment de respecter les réglementations de santé publique.
Tests de dépistage de la COVID-19 négatifs
Le gouvernement canadien a rendu obligatoire, à partir du 7 janvier, la réalisation d’un test PCR de dépistage de la COVID-19 négatif pour les voyageurs âgés de cinq ans et plus avant leur retour au pays.
Les passagers ne seront pas autorisés à embarquer si les tests ne sont pas présentés. Si le pays d’où ils partent ne dispose pas des tests de dépistage de la COVID-19 appropriés, ils pourront toujours monter à bord de l’avion, mais seront retenus dans un établissement de quarantaine fédéral à leur entrée au Canada. La quarantaine obligatoire de 14 jours à l’entrée au Canada s’applique toujours à tous les voyageurs.
NFP s’est entretenu avec Martin Firestone de Travel Secure pour en savoir plus sur la manière dont elle sera appliquée.
Q : Combien coûte le test de dépistage et sera-t-il remboursé par l’assurance?
R : Les tests de dépistage de la COVID-19 coûtent entre 120 et 180 $ et ne sont pas pris en charge par l’assurance.
Q : Si je rate l’avion parce que les résultats n’ont pas été rendus à temps ou que je n’ai pas pu faire le test, la compagnie d’assurance va-t-elle étendre sa couverture?
R : Les personnes ayant manqué un vol devront appeler leur assureur pour payer et obtenir une prolongation. En cas de réclamation, cela pourrait poser problème pour obtenir une extension de la couverture.
Q : Puis-je savoir si le pays où je vais possède le test requis?
R : Il n’existe pas encore de liste indiquant les pays qui effectuent les tests requis.
Les files d’attente à l’aéroport devraient également être longues, car les employés des compagnies aériennes examinent les listes de passagers et décident si vous êtes autorisé(e) à embarquer ou non.
Course au vaccin pour les retraités migrateurs
M. Firestone a récemment eu des clients qui se sont rendus en avion aux États-Unis pour recevoir le vaccin contre la COVID-19 mis à leur disposition soit par la communauté dans laquelle ils vivent, soit par des retraités migrateurs qui sont déjà aux États-Unis et qui y ont accès soit en ligne, soit par l’intermédiaire de médecins américains.
Il semble qu’aucun statut de résidence ne soit nécessaire, bien qu’il ne soit pas encore clair si vous devez être propriétaire et payer des impôts, des factures d’eau et d’électricité, etc.
Q : Les compagnies d’assurance paieront-elles le vaccin pour les retraités migrateurs et quel en sera le coût?
R : Les compagnies d’assurance ne couvriront pas le vaccin, bien qu’il soit gratuit. Des frais d’officine peuvent être perçus une fois que le vaccin peut être administré dans les pharmacies.
Q : Serai-je couvert(e) si j’ai une réaction indésirable au vaccin?
R : Tous les assureurs ont maintenant accepté de couvrir le coût des effets négatifs.
Q : Les retraités migrateurs devront-ils toujours présenter un test de dépistage de la COVID-19 négatif et être mis en quarantaine s’ils reçoivent les deux doses du vaccin?
R : Oui. Une nouvelle mesure exige également que les personnes présentent un test négatif pour entrer aux États-Unis à partir du 26 janvier.
De nombreux Canadiens se demandent même s’il est possible pour les retraités migrateurs de prendre de l’avance sur la file d’attente et de se faire vacciner plusieurs mois avant d’avoir accès aux vaccins au Canada. Selon M. Firestone, la situation est incroyablement fluide et les mises à jour se poursuivront à mesure que de nouveaux détails seront disponibles.
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Martin Firestone.
Clause de non-responsabilité
Martin Firestone est le propriétaire de Travel Secure et également consultant auprès de la division Avantages et retraite de NFP.